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Channel: Les lieux hantés – Etrange et Insolite
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Les repaires hollywoodiens hantés : L’hôtel Roosevelt (vidéo)

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L’hôtel Roosevelt

Les clients de l’hôtel Roosevelt sont divertis par une pléthore d’activités paranormales du passé de l’hôtel.

Des enfants jouent dans les couloirs; un pianiste vêtu d’un costume blanc  tintant les ivoires de la mezzanine; clients nageant dans la piscine après les heures de travail – dont aucun n’était là.

Marilyn Monroe est restée au Roosevelt si souvent qu’elle a acheté un miroir antique intégral pour sa suite préférée au-dessus de la piscine.

Après sa mort prématurée en 1962, l’hôtel l’emmagasine; puis, des décennies plus tard, au cours d’un important remodelage, les employés l’ont «redécouverte» dans le sous-sol – son histoire longtemps oubliée – et l’ont suspendue dans le hall inférieur.

On y voit régulièrement l’image de Monroe, appliquant du rouge à lèvres, coiffant ses cheveux comme elle a dû le faire des centaines de fois en regardant dans ce miroir.

Monroe Misfits, Costars, Montgomery Clift, nominé à quatre reprises aux Oscars, est également un fantôme. Il reste près de la salle 928, où il habite depuis plusieurs mois en 1952, alors qu’il tournait From Here to Eternity .

Les gens viennent du monde entier pour rester sur place au risque que l’esprit de Clift fasse connaître sa présence. Les anciens résidents ont raconté le comportement vif de l’acteur, notamment: de faire sonner sans cesse le téléphone, mettre la radio, faire monter la température à plus de 37°degrés et pratiquer du clairon. Il a même poussé quelques invités sans méfiance pendant leur sommeil.

(Source : Encyclopedia Britannica)


Mythes et légendes de Dartmoor : L’Abbaye de Buckland (vidéo)

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Il y a des histoires de fantômes observés dans et autour de l’abbaye et des rumeurs de tunnels non découverts reliant l’abbaye au village local. 

Les légendes abondent également sur le fait que Sir Francis Drake soit en ligue avec le diable pour assurer la défaite de l’Armada et que son fantôme traverse maintenant Dartmoor sur la route de Tavistock à Plymouth dans une voiture noire tirée par des chevaux sans tête et poursuivie par une meute de chiens hurlants.

L’abbaye de Buckland, où réside le héros élisabéthain, sir Francis Drake, possède une belle salle du XVIe siècle, associée également à Grenville, qui était également un marin élisabéthain. Ancien monastère cistercien qui était en ruine avant son acquisition par son nouveau propriétaire, Sir Francis Drake, en 1581. Il existe en effet un large éventail de cas curieux du surnaturel associé à cette structure vieille de 700 ans.

Le bâtiment contient une sélection de reliques et de peintures de Drake et rien de plus que la plus précieuse relique étant le tambour de Sir Francis Drake, qui aurait accompagné Drake à bord de son navire le Golden Hind, ce tambour même aurait battu un son retentissant. sur l’assaut de la bataille comme un appel aux armes.

On sait aussi que ce tambour a été entendu en train de frapper un tatouage fantomatique pendant la Première Guerre mondiale en 1915 et qu’un nouveau jardinier en 1965 a été témoin du fait qu’il avait clairement entendu le tambour battre.

Sir Francis Drake a bel et bien vécu la vie d’un héros national, même si son esprit hanterait divers endroits autour de Devon, notamment l’abbaye de Buckland, où des apparitions fantomatiques auraient été accompagnées par une meute de soi-disant “chiens de l’enfer”, selon la rumeur. hanter son ancienne maison.

Il y a des histoires d’autres fantômes observés dans et autour de l’abbaye et des rumeurs de tunnels non découverts reliant l’abbaye au village local. Les légendes abondent également sur le fait que Sir Francis Drake soit lié au diable pour assurer la défaite de l’Armada.

(Source : Nationaltrust)

10 tabous terrifiants à éviter pendant le mois des fantômes de Taïwan (vidéo)

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Le mois des fantômes de Taiwan, célébré le 7ème mois du calendrier lunaire, est de nouveau parmi nous, cette année du 1er au 29 août, et Taiwan News a créé une liste de 10 tabous effrayants au cours de ce mois à Taiwan.

Le mois des fantômes de Taïwan est le moment où les taoïstes et les bouddhistes croient que les portes de l’enfer sont ouvertes pour permettre aux «fantômes affamés» de parcourir le monde des vivants à la recherche de nourriture, d’argent, de divertissement et peut-être même d’âmes. Un « fantôme affamé » est un être qui a été envoyé dans le monde souterrain pour souffrir d’un état de faim éternel pour ses méfaits ou pour n’avoir pas été enterré correctement.

Les termes « bons frères »  et « bonnes soeurs »  sont considérés comme les termes préférables pour désigner poliment les âmes perdues, par opposition aux « fantômes », pour éviter de les offenser. Personne ne vénère ces apparitions en tant qu’ancêtres et peut varier de pitoyable à dangereux.

Voici les 10 meilleurs conseils pour éviter de commettre un faux pas fantasmatique pendant le mois des fantômes à Taïwan:

10. N’appelez pas un ami par son nom complet dans des endroits sombres et désolés

Les crématoriums, les tombes, les cryptes, les lieux d’exécution et d’autres lieux désolés ont une énergie Yin particulièrement forte. Il est préférable de ne pas aller dans de tels endroits en hauteur, mais si vous devez y aller, souvenez-vous de ne pas appeler vos amis par leur nom complet. Au lieu de cela, utilisez des surnoms ou des alias afin de ne pas être suivis par Good Brothers.

9. Ne pas accrocher les lanternes

Le jour de la fête des fantômes, le quinzième jour du mois des fantômes, des lanternes sont allumées sur les temples pour guider les âmes égarées à venir se rassembler, se reposer et profiter des riches offrandes laissées par les gens. Si l’on accroche des lanternes à la porte ou au balcon de leur maison au cours du 7ème mois du calendrier lunaire, les Bons Frères pensent qu’ils les réclament, en particulier les lanternes blanches.

8. éviter l’humidité dans sa maison

Selon les croyances populaires, les Bons Frères aiment les endroits sombres et humides. Hsieh Yuan-chin expert en feng shui, suggère d’installer des ampoules halogènes de haute intensité de 7 cm pour réduire l’humidité et égayer la maison.

7. Ne vous approchez pas des zones côtières ou des cours d’eau dangereux

Bien que beaucoup disent qu’il est dangereux de nager pendant le mois des fantômes. Une version plus nuancée de la superstition est qu’il faut éviter les zones côtières et les cours d’eau dangereux.

On dit que les fantômes de l’eau aiment trouver quelqu’un pour les remplacer. Du point de vue du sens commun, il est probablement prudent d’éviter des endroits tels que Mystery Beach dans le canton de Nan’ao, comté de Yilan, lorsque les typhons approchent et les ruisseaux de montagne, lorsque les orages sont fréquents en cette période de l’année.

6. Ne va pas à la pêche

Ne vous engagez pas dans des activités de pêche car cela est considéré comme une forme de mise à mort. On dit que cela attirera les mauvais esprits.

5. Évitez d’aller dans le désert la nuit

On pense qu’il y a beaucoup d’esprits dans la forêt la nuit. Si l’horoscope d’une personne à huit personnages (quatre paires, y compris l’année, le mois, le jour et l’heure de sa naissance) est un horoscope « trop ​​clair » (), il sera facile pour eux d’être influencés par les esprits, ils peuvent rencontrer des fantômes plus facilement et être mis sous leur charme.

4. Ne pas tenir un parapluie à l’intérieur

Le parapluie est traditionnellement utilisé pour collecter les âmes et constitue également une cachette typique pour les fantômes. Si on tient un parapluie dans la maison, les Bons Frères sont susceptibles d’être attirés par le fait de se cacher dessous.

3. Évitez à tout prix de prendre le dernier bus

Minuit pendant le mois fantôme est Yin énergie est à son maximum. Ne prenez pas le dernier bus ou un autre mode de transport en commun pour éviter que le bon frère ne se joigne pour le voyage de retour.

2. Frappez à la porte lorsque vous entrez dans une chambre d’hôtel, entrez sur le côté

Frappez à la porte avant d’entrer dans une chambre d’hôtel pour la première fois. Après avoir frappé, entrez dans la pièce sur le côté pour éviter une collision frontale avec un Bon Frère.

1. N’arrangez pas les chaussures dans la porte, à côté du lit ou face au lit

Voir les chaussures à la porte informera le Bon Frère du nombre de personnes présentes dans la pièce. La direction des chaussures indique où elles se trouvent.

Si les chaussures sont dirigées vers le lit, le fantôme fera également son entrée. Cela pourrait entraîner une situation d’épinglage au lit par un fantôme.

(Source : Taiwan News)

25 lieux hantés en France

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Légende ou réalité ? On raconte que ces 25 lieux sont les plus hantés de France. Si vous croyez aux fantômes, une chose est sûre, ces histoires vont vous passer l’envie d’y mettre les pieds !

Si vous êtes sensibles ou que vous avez peur de tout ce qui est fantômes, esprits ou lieux hantés, cet article n’est pas fait pour vous. Un conseil : ne le lisez surtout pas dans le noir, avant de dormir.

Si vous prenez ce risque, on vous garantit que vous allez passer une très mauvaise nuit ! Et pour cause, nous vous présentons ici les 25 lieux hantés en France qui vont vous faire frissonner. Et c’est très sérieux.

Les explorateurs en herbe, accros aux sensations fortes, ou tout simplement les curieux et touristes, peuvent visiter certains de ces lieux définitivement pas comme les autres.

La légende du mur du pendu de la ville de Trois-Rivières, Canada (vidéo)

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Pour les amants du paranormal, une légende trifluvienne persiste toujours : celle du mur du pendu.

Sur une page web rattachée au site de la ville de Trois-Rivières on retrouve un texte, qui n’est d’ailleurs pas signé, racontant ceci :

« Noël Plaçoa ou Placa est un Amérindien qui aurait été pendu injustement vers 1790 sur le mur nord-est de l’ancien couvent des Récollets (actuel presbytère de l’église anglicane St. James), rue des Ursulines, qui servait alors de palais de justice et de prison commune, en attendant la construction d’une vraie prison […].  L’exécution de Plaçoa fait partie des légendes trifluviennes car Plaçoa aurait proféré une malédiction affectant le mur où il fut pendu ».

Condamné à mort pour meurtre, cet Amérindien clama haut et fort son innocence.  Juste avant d’être exécuté, toujours selon cette même source, il aurait jeté un mauvais sort sur le mur.

On dit qu’une partie du mur où était appuyé l’échafaud s’effondra durant la nuit suivante.  L’ouverture comblée de mortier, n’aurait pas résisté non plus et on dut couvrir le mur de lambris de bois de pin.  Une vingtaine d’années plus tard, un autre Amérindien nommé Sougraine, aurait avoué le meurtre sur son lit de mort.  Et Plaçoa fut innocenté » trop tard évidemment.

Et ce n’est pas tout, car les amants du « je crois tout » en rajoutent en affirmant que

« depuis cette époque – dit-on – on entendrait plusieurs fois par année, très tôt le matin, l’esprit de Noël Plaçoa crier à tue-tête ses complaintes, avec assez de frayeur pour faire hurler les chiens du quartier!… « .

Comme de raison, pour l’esprit rationnel, tout cela sonne faux.  Et, bien sûr, aucun document sérieux ne vient appuyer cette affaire.

Pire encore, le texte de l’auteur anonyme mentionne en note de bas de page que L’Hebdo-Journal du 11 novembre 2001 « donne la date du 24 septembre 1825, mais à cette époque l’ancien couvent des Récollets ne servait plus de prison ».  Plutôt que de remettre en doute le lieu de l’événement, ce qui détruirait automatiquement la raison d’être de cette légende, on préfère donc remettre en question la date.

Et pourtant, elle est authentique et vérifiable.  Et n’oublions pas que la construction de la prison de Trois-Rivières avait été complétée quelques années auparavant.  Logiquement donc, l’exécution du condamné ne pouvait se dérouler ailleurs.

Un texte signé Lucie Lemire, paru en 1987, mentionnait cette même date, confirmée par The Quebec Mercury qui, le 24 septembre 1825, publiait justement un article annonçant qu’un Indien nommé Noël François devait être pendu pour meurtre le 17 septembre et qu’on promettait son corps pour fin de dissection.

Dans son numéro suivant, celui du 27 septembre 1825, le même journal décrivait finalement l’exécution, qui avait été retardé de quelques jours.  L’Indien, sur lequel on sait peu de chose, aurait avoué certains crimes, excepté celui pour lequel on le condamnait, c’est-à-dire « le meurtre du trappeur Antoine Dubuc »

En effet, c’est aussi ce que confirme le dossier judiciaire préservé chez BANQ Trois-Rivières, source primaire par excellence.  Le nom de la victime était bel et bien Antoine Dubuc, alors qu’on décrivait Noël François comme un cultivateur de « St Pierre le Biquêt [St-Pierre-les-Becquets] ».

Selon ce document original de la Cour, il aurait agis « à l’instigation du démon le dix-huitième jour de mars »[7].  François aurait vraisemblablement frappé Dubuc avec une hachette sur le côté droit de la tête, lui infligeant une blessure décrite au dossier comme ayant quatre pouces (10 cm) de longueur par trois pouces (7,6 cm) de profondeur.  Dubuc aurait été tué sur le coup.

Dans sa déposition faite devant le juge Thomas Coffin en mars 1825, Noël François prétendit s’être rendu chez un dénommé Chartier pour y rejoindre un Indien Abénakis nommé Alexander.  Tous deux auraient chassé ensemble durant quelques jours dans le secteur de la rivière Bécancour.

Bien que cette déposition ne soit pas assez détaillée pour nous permettre de comprendre entièrement la situation, il semble que François expliqua avoir rencontré deux hommes dans le village de Saint-Antoine qu’il décrivait simplement comme deux Canadiens, dont l’un d’eux était un jeune homme d’environ 20 ans.  Il affirma leur avoir donné une paire de mocassins.

Sans qu’on sache pourquoi, il déclara également n’avoir jamais dit au « Dr Quesnel ou à personne d’autre qu’il avait eu le compas de M. Reid ou M. H[illisible] ».  Il affirma également avoir entendu parler d’un autre Indien nommé « Jean Bte Regis ayant une blessure à l’arrière de la jambe ».  Avait-il l’intention de mettre la faute sur un autre Amérindien ou tout simplement de décrire le véritable coupable?

Cette déposition mentionne également qu’une « squaw » aurait révélé qu’il aurait eu une querelle avec un Canadien et qu’il l’aurait suivi dans les bois.  Toutefois, tâchons de retenir qu’en utilisant la troisième personne du singulier la déclaration n’est pas très clair à savoir si on parlait ici François ou de Regis.

Le cas de Noël François fut jugé seulement au terme de septembre 1825, ce qui laisse entendre qu’il aurait pu être incarcéré à la prison de Trois-Rivières de mars à septembre, dans l’attente de son procès.  Une vingtaine de témoins furent appelés lors des audiences, dont François et Isidore Dubuc, qu’on imagine être des membres de la famille de la victime.

Le Dr Quesnel témoigna également.  Quoiqu’on ait pu entendre lors de ces témoignages, il n’en reste pas moins que Noël François fut condamné à mort pour le meurtre d’Antoine Dubuc.

Toujours selon The Quebec Mercury, plusieurs curieux vinrent s’assembler afin d’assister à l’exécution, mais sans toutefois mentionner de chiffre.  Le condamné serait apparu pénitent, tout en se montrant « prêt à mourir, et désireux de mourir en paix avec tous les hommes, pardonnant ses ennemis » et demandant qu’on prie pour lui, tout cela en s’adressant à la foule.  Il aurait même serré les mains des officiels avant de remercier son confesseur, un certain Révérend Raimbault, après quoi il fut « projeté dans l’éternité ».

Un condamné pénitent qui utilise un langage pacifique pour s’adresser aux curieux!  Décidément, bien que clamant son innocence tout comme le personnage de la légende, on est loin de la hargne qui aurait pu lui suggérer de lancer une malédiction juste avant son grand départ.  Seule autre précision apportée par The Quebec Mercury, on lui aurait permis de chanter un hymne en langue amérindienne avant l’exécution.

Il faut évidemment reconnaître que les articles de l’époque ne précisent pas si l’exécution s’est bien déroulée dans l’enceinte même de la prison de Trois-Rivières, mais, comme on l’a vu, rien ne porte à croire qu’elle aurait pu se dérouler ailleurs.  En fait, des historiens comme Benoît Gauthier la classe comme la première de sept exécutions à s’être déroulées dans l’enceinte de la vieille prison.

Pour en revenir au mur proprement dit, André Gamelin, directeur de la Société de conservation et d’aménagement du patrimoine interrogé par Lucie Lemire en 1987, aurait déclaré que « tous les murs situés au nord-est sur les anciens bâtiments étaient recouverts d’un mur de bois pour assurer un supplément d’isolation à l’édifice ».  Théorie corroborée par le responsable des travaux de réfection de l’époque, Jean Lamothe.

Quant aux cris entendus la nuit ou au petit matin, est-il nécessaire de dire que je connaisse personnellement des résidents et des employés du secteur qui n’ont jamais rien entendu de tel, à l’exception, peut-être, de quelques jeunes voyous poussant des cris pour des raison qui ne seront pas décrites ici.

Finalement, pour ceux et celles qui acceptent encore cette légende de l’Indien « pendu injustement »,  il faudrait sans doute rappeler que pour juger pleinement et honnêtement d’un procès, il faut y avoir assisté ou alors avoir consulté les notes sténographiques.  Dans un cas comme dans l’autre, c’est maintenant chose impossible.

(Source : Historiquement Logique)

Le fantôme de Old Nanny à Guernesey (vidéo)

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Le plus vieux manoir de Guernesey, le manoir de Sausmarez, est réputé pour être hanté depuis des siècles. Des fantômes bienveillants veilleraient sur les Sausmarez, la plus vieille famille de l’île anglo-normande. Un fantôme en particulier se manifesterait aujourd’hui encore : celui de la Old Nanny.

En l’an 1115, un certain William de Sausmarez, connu dans l’île voisine de Jersey comme « Seigneur de Sausmarez », s’installe au manoir. À cette époque, il s’agit d’une simple maison normande. En 1557, le seigneur du manoir, Georges de Sausmarez, décède sans laisser d’héritiers.

La propriété revient à sa sœur Judith, qui avait épousé un Anglais, John Andrews. Selon la loi guernesiaise, c’est leur fils, également prénommé John, qui hérite du manoir. C’est lui qui fera construire une deuxième maison à côté du manoir, appelée « La Maison Tudor ». Aujourd’hui, elle abrite au rez-de-chaussée un café avec une vigne pluricentenaire qui pousse à l’intérieur et au sous-sol, un atelier de confections d’objets en cuivre. Le seul et unique étage est inhabité. La Maison Tudor est considérée aujourd’hui comme la plus hantée du domaine…

Le forgeron, Trevor Rogers-Davis, interrogé à ce sujet, a confié que

« des objets se déplaçaient parfois tout seuls dans l’atelier » puis « tombaient par terre, parfois même en plein jour devant des touristes ! ».

Il raconte également qu’il entend régulièrement, quel que soit le moment de la journée,

« des pas, des chuchotements et des chutes d’objets », provenant de l’étage… inhabité et dont la porte est scellée !

Il affirme cependant ne pas être effrayé, habitué à ces étranges phénomènes.

Il a par ailleurs révélé qu’à l’âge de 15 ans, alors qu’il rentrait chez lui à pieds un soir avec sa mère, il a vu près du manoir la silhouette fantomatique d’un moine avec une capuche. Appelant sa mère, qui traînait le pas, celle-ci aussi aurait également vu le fantôme du moine, avant que celui-ci ne disparaisse. Un autre soir, ajoute-t-il, il a vu

« beaucoup d’hommes, le teint blafard et portant des perruques », certainement, selon lui, « les fantômes d’habitants de l’île décédés de la tuberculose ».

En 1674, un descendant de John Andrews, Sir Edmond Andros, hérite du manoir. Il décide alors de faire construire une nouvelle maison, « La maison Reine Anne », à la mesure de « son importance », lui qui est bailli et lieutenant-gouverneur de Guernesey, ainsi que le premier gouverneur britannique de la colonie de New York et de six autres colonies américaines. La maison Reine Anne, dont la construction s’achèvera en 1718, constitue aujourd’hui le bâtiment central du manoir, doté de quatre étages surmontés d’un balcon qui servait autrefois d’observatoire pour les femmes de marin guettant le retour de leurs bateaux.

En 1748, la famille de Sausmarez rachète le manoir. Le nouveau propriétaire est John de Sausmarez, enrichi grâce à l’héritage légué par son frère cadet, Philip de Sausmarez, corsaire pour le compte de la Royal Navy. Selon de nombreux témoins, son fantôme, en tenue d’officier de marine, hante le balcon du dernier étage du manoir : Philip, mort en pleine bataille contre la France, a trouvé un moyen de rentrer chez lui… Lors de la vente du manoir, en 1748, la femme du précédent propriétaire,

Charles Andros, qui souhaitait rester dans les lieux, aurait lancé une malédiction à la famille de Sausmarez : « Vous n’aurez jamais d’héritiers ! » John de Sausmarez aura néanmoins deux fils : Matthew et Thomas. Le second, nouveau seigneur du domaine en 1820, se mariera deux fois et aura… 28 enfants ! Afin de loger tout ce petit monde, il se trouva dans l’obligation d’agrandir le manoir et fit bâtir « la Maison Régence », aujourd’hui une aile annexe du manoir. Une nourrice fut recrutée pour s’occuper des 28 enfants.

En 1873, le plus jeune fils de Thomas de Sausmarez, le général George de Sausmarez, commence la construction finale du manoir dans un style victorien flamboyant, grâce à sa carrière lucrative dans la Compagnie des Indes. En 1915, le nouveau seigneur des lieux, Sir Havilland de Sausmarez, bailli de l’île, refusa, de son vivant, de faire installer l’électricité dans le manoir. C’est cela qui évita au manoir d’être réquisitionné par les Allemands pour en faire un hôpital…

Son neveu, Cecil de Sausmarez, après une brillante carrière dans la diplomatie, restaurera et modernisera le manoir. Il le léguera à son cousin, Peter de Sausmarez, l’actuel seigneur du domaine, qui poursuit la maintenance et la restauration du domaine.

Le seigneur Peter de Sausmarez est un sémillant septuagénaire aux yeux pétillants de malice, délicieusement courtois et un tantinet séducteur. Nous l’avons rencontré pour Inexploré afin d’en savoir un peu plus sur ces histoires de fantômes qui hantent son manoir.

Bonjour Peter de Sausmarez. Pouvez-vous présenter votre parcours ?

Oui, bien sûr. J’ai tout d’abord eu une carrière comme lieutenant dans l’armée. Ensuite j’ai travaillé comme publicitaire pour le Sunday Times avant de représenter en Angleterre de grands couturiers comme Balenciaga ou Nina Ricci. Puis j’ai travaillé comme commissaire-priseur pour Christie’s. Enfin, j’ai exercé le métier d’œnologue.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces histoires de fantômes qui hantent le manoir ?

La première histoire me concerne directement. Lorsque je viens m’installer, en 1982, dans le manoir où vit encore mon cousin Cecil, je suis accompagné de ma femme et de mes deux petits garçons, qui ont le même âge que Matthew et Thomas lorsque leur père, John de Sausmarez, racheta le manoir en 1748, à savoir, respectivement, 5 et 4 ans. Nous sommes un peu à l’étroit, et Cecil nous cède gentiment une pièce supplémentaire pour loger les enfants, qui adorent immédiatement leur chambre. Peu de temps après notre arrivée, ma femme doit retourner en Angleterre pour le travail. « Ce ne sera pas très compliqué de t’occuper d’eux : tu les fais déjeuner, tu leur donnes le bain, tu leur lis une histoire et tu les mets au lit », me dit-elle avant de partir. Sauf que ce soir-là, un ami me téléphone et m’invite à une super soirée. Je fais alors appel à une baby-sitter.

Mais en revenant de ma soirée, je découvre que la jeune baby-sitter est complètement dépassée par mes deux garçons, qui n’étaient toujours pas couchés et avaient tout mis sens dessus-dessous. Je les gronde et je leur demande d’être tranquilles le temps de ramener la baby-sitter. En revenant, je découvre que toutes les fenêtres du manoir sont éclairées : on aurait dit un bateau de croisière ! J’entre, intrigué par le silence absolu qui règne dans le manoir. Je commence à sentir la panique monter lorsque je ne trouve pas mes enfants… Je les découvre finalement couchés, très calmes, dans leur lit. Je les interroge : « Les enfants, pourquoi avez-vous allumé toutes les lumières ? ». « Ce n’est pas nous ! » répondent-ils. « C’est la vieille petite dame qui nous a mis au lit après nous avoir raconté une histoire… ».

Je me dis que c’est sûrement la femme de mon cousin qui les a couchés. Je vais voir mon cousin, qui vit dans l’aile annexe du manoir, et je remercie sa femme pour cela. Éberluée, elle me répond que ce n’est pas elle ! Nous nous disons alors que c’est sûrement leur fille adoptive, âgée de 24 ans. Mais ce n’était pas elle non plus ! En revanche, celle-ci me dit qu’il s’agit sûrement du fantôme de la Old Nanny [la vieille nourrice], qui s’était occupée des 28 enfants de Thomas de Sausmarez il y a plus de 200 ans… Lorsque ma femme rentre d’Angleterre, je redoute un peu sa colère… Pour me donner du courage, je bois un gin tonic et je lui raconte l’histoire : « Merveilleux ! Une nounou gratuite ! », s’exclame-t-elle ravie, à mon grand soulagement.

Le fantôme de la Old Nanny s’est-il remanifesté depuis ?

Oui, quelques années plus tard, avec ma petite amie de l’époque – ma femme était partie vivre à l’étranger pendant trois ans… Le fantôme de la Old Nanny lui est apparu afin de lui demander de veiller sur moi. Plus tard, lorsque mon petit-fils, alors âgé de 2 ans, dormait dans la chambre de mes enfants, ma compagne Regina et moi avons entendu des chuchotements dans le baby phone. Regina est alors montée prestement à l’étage, a ouvert la porte de la chambre où dormait mon petit-fils pour découvrir qu’il n’y avait personne d’autre que lui dans la pièce… Quelques jours plus tard, Regina va chercher mon petit-fils dans sa chambre, après sa sieste. En descendant l’escalier, il voit un petit tableau accroché contre le mur et s’exclame : « Nanny ! » Or, j’apprends que ce tableau n’est autre… que celui de la vieille nurse qui s’occupait des 28 enfants de Thomas en 1748 !

D’autres histoires de fantômes dans le manoir ?

Oui. Mon cousin Cecil, lorsqu’il était encore vivant et logeait au manoir, adorait organiser des visites, surtout pour les jeunes et jolies touristes… Si ma femme tolérait cela l’été, elle l’interdisait l’hiver, afin d’avoir un peu d’intimité. Parfois, Cecil outrepassait cette consigne, et faisait quand même visiter le manoir. Ma femme était alors furieuse… Lorsqu’il était enfant, Cecil a planté un aulne dans le parc avec un jardinier, qui lui a dit : « lorsque l’aulne mourra, tu mourras aussi ». Un jour, l’aulne est mort. Cecil m’a alors dit que sa mort était proche. Pourtant, il n’était pas malade. Peu de temps après, un matin d’hiver, j’entends Cecil qui fait visiter le manoir à des touristes. Ma femme vient me voir, furieuse. Je descends – mon bureau est à l’étage – et je ne vois personne. J’apprends que mon cousin est mort dans la nuit…

Plusieurs mois après sa mort, en 1986, j’ai moi-même entendu plusieurs fois sa voix, racontant l’histoire du manoir, au rez-de-chaussée. J’ai placé des enregistreurs audio, et en effet, nous entendons sa voix, ainsi que les portes qui s’ouvrent et se ferment… Les sons s’arrêtent dans le salon des tapisseries. Une télévision anglaise est venue la nuit poser des caméras infra-rouges dans ce fameux salon des tapisseries, ainsi que des enregistreurs audio ; et en effet, nous entendons clairement la voix de Cecil, ainsi que d’autres voix… Il n’y a décidément pas qu’un seul fantôme au manoir de Sausmarez !

(Source : INREES)

Le château hanté de Commarque en Dordogne (vidéo)

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Le château de Commarque, en Dordogne © Nicolas Lux.

Un tel site pourrait être le lieu d’activités paranormal, et bien non!!! Notre fantôme est beaucoup plus récent et en plus il n’est pas humain, c’est un animal, juste un cheval.

Les ruines du château de Commarque qui resurgissent de leur gangue de ronces et de terre. Depuis qu’il a racheté le domaine de ses ancêtres en 1968, Hubert de Commarque, 70 ans, y consacre toute son énergie. Pour arracher les arbres qui poussaient entre ses pierres, il a descendu en rappel le vertigineux donjon d’où, il y a mille ans, ses aïeux guettaient l’arrivée des Vikings dans la vallée de la Beune. Même en ruines, l’endroit est « habité ».

« Un journaliste a passé une nuit dans le donjon pour apercevoir un fantôme célèbre dans la région. Sans succès », lâche, flegmatique, le châtelain.

Autre mystère : le trésor des templiers est-il caché ici ? Après tout, les Commarque sont les seuls en Europe à avoir ajouté, de retour des croisades, l’Arche d’alliance à leur blason…

Le maître des lieux sourit, sans démentir.

« Des gens sont venus avec des détecteurs de métaux. Ils n’ont rien trouvé. »

Le vrai trésor caché sous les murailles est d’un autre genre. Une grotte préhistorique, fermée au public car exiguë et fragile. Dans le faisceau de sa lampe, notre hôte fait surgir de la roche un cheval à la grâce sans égale. Ces battements de cœur sont-ils les miens ou ceux de l’animal gravé ? Une minute volée à l’éternité…

Quand le passé dialogue à ce point avec le présent, les mots de l’écrivain américain Henry Miller, tombé amoureux d’un Périgord « destiné à demeurer éternellement un lieu sacré pour l’homme ».

Une histoire de fantôme au château de Commarque situé en Dordogne. Construit au XIIe siècle, il subsiste aujourd’hui de ce château d’importants et remarquables vestiges dont le donjon, la chapelle et différents corps de logis. Lieu stratégique durant la guerre de Cent Ans, on dit qu’il fut également le théâtre d’un évènement dramatique. Un évènement auquel est lié le fantôme qui réside aujourd’hui à Commarque : un cheval !

L’histoire se déroule au moment où le comte de Commarque et le baron de Beynac se disputaient les domaines alentours. La légende raconte qu’un jour, la fille du comte de Commarque tomba amoureuse du fils de la famille rivale. Le père, fou de rage, leur tendit une embuscade durant un rendez-vous. Le garçon fut prisonnier pendant plusieurs mois dans le donjon du château puis décapité.

Depuis, plusieurs personnes affirment que le cheval de la victime erre entre les vestiges, à la recherche de son maître. Les apparitions ont notamment lieu les soirs de pleine lune. On raconte même que toutes les personnes ayant voulu voir le fantôme seraient mortes de façon étrange !

Il y a quelques temps, un jeune scout qui avait décidé de passer la nuit dans le donjon fut découvert mort au fond d’une oubliette. D’autres depuis ont tenté l’aventure, ainsi ces deux jeunes périgourdins, pourtant prudents, qui s’attachèrent solidement à la muraille, d’abord pour ne pas fuir, mais aussi pour éviter le même piège que le jeune scout. L’un fut retrouvé mort, ligoté, au pied du donjon. Son copain était pendu haut et court par la corde qui aurait dû le sauver”

D’autres curieux seraient devenus fous et seraient internés en hôpital psychiatrique depuis la nuit où ils ont visiter la forteresse. Les habitants refusent même de vous escorter dans ces ruines maudites dès la tomber de la nuit.

(Source : Sud Ouest)

La Bretagne hantée : le fantôme d’un jeune garçon dans le château de Suscinio (vidéo)

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Le château de Suscinio

Le château de Suscinio serait hanté par le fantôme d’un jeune garçon, fils d’un des anciens capitaines de la garde.

Le château de Suscinio, résidence des ducs de Bretagne, se dresse au bord de la mer dans la commune de Sarzeau (Morbihan), au cœur de ce qui était autrefois un vaste espace boisé.

Construit à la fin du Moyen Âge, il est situé dans la presqu’île de Rhuys, aujourd’hui formé de marais salants et de prairies. Le château s’inscrit dans la lignée des grandes résidences ducales émergeant alors en Bretagne sous l’impulsion de ducs puissants.

Longtemps laissé à l’état de ruine, le château est finalement classé en 1840 après la visite de Prosper Mérimée, cinq ans plus tôt, qui le met sur la première liste des Monuments historiques. À l’époque, le château est visité pour le caractère romantique de ses ruines.

Ce fantôme serait plutôt sympathique et joueur avec ceux qui l’aperçoivent. Une autre tradition rapporte que la fée Mélusine emprunte un souterrain pour se rendre au couvent des Trinitaires.


Puymartin – Le Château de la Dame Blanche (vidéo)

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Château de Puymartin,

Dominant la vallée de la Beune, le château de Puymartin, silhouette élancée de pierres jaunes couvertes de lauzes, était autrefois entouré en contrebas d’un village du même nom.

Le château est dissimulé par une riche et abondante végétation qui semble vouloir le soustraire aux regards indiscrets. La construction du château de Puymartin a débuté au XIIIe siècle (vers 1270). Il servit de frontière entre la France et l’Angleterre lorsque débuta la Guerre de Cent Ans.

En 1357, il a été occupé par les Anglais. Racheté par les consuls de Sarlat, il fut abandonné. Ensuite le château fut pillé, privé de ses créneaux, remparts, tours et toitures. Puymartin est reconstruit en 1450 par le comte Radulphe de Saint-Clar.

Le château servira au XVIe siècle de quartier général à Raymond de Saint-Clar, son petit-fils et chefs des catholiques du Périgord noir, dans sa lutte victorieuse contre les protestants. C’est lui qui reprends Sarlat aux huguenots sous le nom de Capitaine de Puymartin.

Au XVIIe siècle, Jean de Saint-Clar et sa soeur Suzanne se disputent la possession du château pendant 40 ans. Suzanne en devient finalement propriétaire. Avec les siècles suivant, Puymartin bénéficia d’une certaine sérénité jusqu’à la révolution Française, où son seigneur, François Roffignac de Carbonnier de Marzac, fut emprisonné.

Le château est laissé à l’abandon encore une fois. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le marquis Marc de Carbonnier de Marzac entreprend de restaurer le château, en le modifiant dans un style néo-gothique, ce qui lui donne l’allure qu’on lui connaît aujourd’hui.

Les travaux commencés en 1880, dureront vingts ans. Les corps de logis coiffés de lauzes sont conservés, tout comme les tours cylindriques couronnées de machicoulis et coiffées de toits coniques, ainsi que le logis renaissance et les escaliers à balustre de pierre de la cour Saint Louis. La courtine d’entrée est profondément transformée par l’ajout de créneaux et d’échauguettes d’angle.

À la gauche du logis est élevé un nouveau donjon, massive construction couronnée d’une terrasse crénelée et dont les façades sont percées de fenêtres à meneaux dont certaines sont surmontées de remplages trilobés d’inspiration typiquement gothique. La fille unique du marquis épousa le comte Jacques de Montbron, le père du propriétaire actuel, Henri de Montbron.

Le château appartient donc à la même famille depuis 5 siècles. À l’intérieur du château, des enfilades de salles donnent l’occasion de découvrir des tapisseries, des peintures, du mobilier et beaucoup d’objets d’époque qui appartiennent à la famille depuis 1450. Le cabinet de méditation est une pièce exceptionnelle, classée par les Monuments Historiques, qui présente de magnifiques grisailles (peintures en noir et blanc sur blanc d’œuf) dont les scènes sont tirées de la mythologie grecque.

Toutes ces œuvres, dans un exceptionnel état de conservation, ont été réalisées entre 1650 et 1671. Mais le lieux le plus fort de cette endroit est certainement la pièce situé dans la tour nord, ou un drame c’est joué.

Au XVIe siècle, Thérèse de Saint-Clar, épouse de Jean de Saint-Clar, aurait été surprise dans les bras de son amant par son mari, qui revenait de la guerre. Pris d’une rage féroce, il l’enferma dans cette pièce, où elle y resta prisonnière pendant 15 ans.

À sa mort, elle y fut emmurée. Pour ce qui est de l’amant, un chevalier protestant, l’histoire raconte qu’il fut exécuté peu de temps après avoir était surpris avec la maîtresse de maison, et pendu à un arbre, de sorte que de sa chambre elle puisse le voir.

Depuis, de nombreux témoins disent avoir aperçu une dame blanche errer sur les chemins de ronde du château, ainsi que dans cette partie du donjon, où Thérèse de Saint-Clar fut pendant tant d’année enfermée avant d’y être emmurée.

(Source : Le Chemin de Ronde)

Le jardin de Trianon est-il hanté ? (vidéo)

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Le jardin de Trianon est-il hanté ?Au début du siècle dernier, deux Anglaises prétendent avoir croisé le fantôme de Marie-Antoinette, lors d’une promenade dans le jardin de Trianon.Un après-midi du 10…

Au début du siècle dernier, deux Anglaises prétendent avoir croisé le fantôme de Marie-Antoinette, lors d’une promenade dans le jardin de Trianon.

Un après-midi du 10 août 1901, deux professeurs de l’université d’Oxford, Charlotte Moberly et Eleanor Jourdain, visitent le Petit Trianon.
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Tout en bavardant, elles errent dans le parc en se disant qu’elles rencontreront bien quelqu’un pour leur indiquer le chemin. Elles finissent par croiser deux hommes qu’elles prennent pour des jardiniers, car ils portent de longues vestes verdâtres et sont coiffés de petits tricornes. Ils leur conseillent d’un ton rogue de couper à travers le jardin.
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. Au bout de quelques minutes, les deux promeneuses commencent pourtant à ressentir un grand abattement, la conversation traîne… Un homme, assis sur la balustrade du bâtiment en question, les regarde avec insistance, comme si elles étaient des intruses. Il les toise d’un air méchant, avant de disparaître…
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Soudain, un inconnu, portant un vaste sombrero et une cape noire jetée sur les épaules, leur fait signe de ne pas aller plus loin. En rebroussant chemin, elles ont le temps d’apercevoir une dame, vêtue d’une robe de mode passée, assise sur un siège au milieu de la pelouse. Miss Moberly raconte : 

«Elle paraissait occupée à dessiner ou à lire et se penchait en avant. Mais, quand nous sommes passées sur sa gauche, elle a tourné la tête et nous a regardées. Son visage n’était pas jeune et, bien qu’assez joli, manquait d’attrait. Elle avait un chapeau de soleil, en paille blanche, perché en quelque sorte sur une bonne épaisseur de cheveux blonds. Sa légère robe d’été était drapée sur ses épaules, à la manière d’un fichu…»

Elles s’étonnent qu’on laisse une touriste s’attarder dans un endroit interdit au public. D’autant plus qu’elles trouvent très incorrecte la façon dont elle les a dévisagées, à leur passage… «Pourquoi bénéficie-t-elle d’un privilège par rapport à nous ?»

De retour dans leur patrie, elles ne parleront d’abord à personne de leur mésaventure, mais décident de retourner à Trianon. Là, elles constatent que les lieux ont changé : les édifices qu’elles avaient admirés ont disparu, les allées empruntées lors de leur promenade sont barrées par des murs en brique qui ont l’air d’être là depuis toujours. A l’endroit où dessinait la dame antipathique se dresse un magnifique buisson de rhododendrons.

Qu’ont vu Miss Moberly et Miss Jourdain ?

Une explication a été proposée en 1965 par l’historien Philippe Jullian. Dans sa biographie de Robert de Montesquiou, il suggère qu’elles auraient assisté à une fête costumée donnée par Mme Greffuhle, une amie du poète, non loin du Petit Trianon. Or, la fête en question eut lieu en 1894, soit sept ans avant leur voyage. Le jour de leur aventure, la comtesse Greffuhle se trouvait à l’hôtel Astor, à Londres, avec sa fille… Alors, qu’ont-elles vu ?
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Pour les spécialistes du paranormal, elles auraient été les témoins des derniers instants de bonheur de la reine Marie-Antoinette dans son petit palais, loin des tracas de la vie de cour. Leur esprit aurait «intercepté» une pensée de la reine émise avec suffisamment d’émotion pour imprégner ce lieu.

(Source : Le Figaro)

Le mystère du fantôme de «Mortemer» (vidéo)

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Un moine mystérieux hanterait le manoir de Mortemer (Cotentin). Il faut dire que la région se prête à toutes les histoires de sorcières, d’«enquéraudeurs» et de revenants.

C’est un vieux manoir, à quelques minutes de la côte normande. Nous l’avons appelé «Mortemer» car son propriétaire n’en peut plus de cette vieille histoire de fantômes.

Pourtant, sa maison a fière allure : un corps de logis flanqué de tourelles, un ruisseau qui serpente à travers la pelouse pour alimenter les douves, un parc planté de vieux arbres qui s’écartent pour laisser apercevoir la mer, dans le lointain. Qui dit mer, dit vent, tempête, nuits agitées où la lune joue à cache-cache derrière les nuages.

«Il m’est arrivé une seule fois d’avoir très peur dans ce château, me confiait un jour un ami du propriétaire de Mortemer. C’était en hiver. Je dormais dans la chambre du moine. J’ai été brusquement tiré du sommeil par quelque chose d’indéfinissable. J’avais l’impression qu’on essayait de me toucher. Je sentais qu’on faisait des efforts pour m’approcher, comme pour me parler à l’oreille. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu une chose translucide, comme un voile qui flottait autour de moi.»

Mon interlocuteur se dit qu’il a fait un mauvais rêve. En allumant la lumière, il constate d’ailleurs que tout est en place autour de lui. Pourtant, l’apparition l’a tellement perturbé qu’il n’arrive pas à se rendormir.

«C’était troublant ! poursuit-il. Mais, plus troublante encore fut la réaction de mon hôte, lorsque je lui ai raconté mon rêve le lendemain au petit déjeuner. Je l’ai vu pâlir, et il m’a confié que, lors d’une nuit passée dans cette même chambre, un ami avait été témoin du même phénomène il y a cinq ans de cela.»

(Source : Le Figaro)

Histoire mystérieuse, la Dame Blanche des gorges du Fier en Savoie (vidéo)

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Dans les méandres du Fier, en direction de Seyssel, cachée entre les rochers et le torrent, il existe une grotte bien mystérieuse…

Il y a bien longtemps, au Moyen Âge, celle-ci était habitée. Mais, en ces lieux peu accueillants, qui pouvait bien avoir élu domicile ? Un détrousseur de pèlerins, nombreux dans la région ? Un ermite ? Une garnison de soldats veillant sur ce lieu de passage stratégique ? Eh bien, rien de tout cela : jadis, c’est une femme qui avait décidé de vivre dans cet abri rocheux. Étonnant, n’est-ce pas ? Encore plus si je vous dis qu’elle était l’épouse d’un seigneur de la région.

Avide d’avoir toujours plus de richesses

Elle aurait donc pu vivre dans un élégant petit château, doté d’un certain confort, mais non, elle préféra cette caverne naturelle, vivant ainsi recluse. Pourquoi ? Parce que son appétit pour l’argent et pour le pouvoir était sans limite. Ce n’était pas un brigand patibulaire qui rançonnait les gens de passage mais bien une jeune et belle dame noble.

Alors que la peste avait vidé les villages alentours et l’avait privée de ses revenus fonciers, de ses fermages et de ses hommes d’arme, elle laissa mourir sa mère ainsi que toute sa parenté proche de cette terrible maladie, avec sa parfaite indifférence. Et pour fuir cette macabre atmosphère qui lui était devenue insupportable et continuer à amasser toujours plus, la belle dame bien mal intentionnée prit le chemin de la forêt et trouva un opportun refuge en cette grotte isolée.

Vivant ainsi, entourée de sa grande fortune qu’elle avait déplacée en ce lieu de misère, elle rançonnait les voyageurs de passage, avide d’avoir toujours plus de richesses. Elle courrait les bois des alentours, se faufilait entre les ruines, sautant lestement au-dessus des ruisseaux, le dos toujours courbé sous le poids d’un sac contenant or et objets précieux.

Entre sorcellerie, magie noire et rapine

Telle une ombre, elle agissait prestement, en un éclair. Elle était redoutable et les voyageurs la craignaient. Pour se protéger des plus envieux qu’elle, elle mura l’entrée de sa grotte et invoqua les esprits des ténèbres pour en assurer la sécurité.

Entre sorcellerie, magie noire et rapine, notre belle dame se fit vite une réputation de diablesse. Et puis, un jour, plus personne ne la vit. Était-elle morte dans sa grotte, ou bien emportée par les eaux du Fier qui peuvent être tumultueuses ? S’était-elle enfin fait attraper ? Nul ne le sait ! Mais nombreux furent ceux qui tentèrent de retrouver la fameuse grotte pour mettre la main sur le magot.

Les années passèrent, la dame tomba dans l’oubli… Jusqu’à ce que son fantôme vînt hanter les abords de la fameuse caverne et les bois alentours, le dos toujours courbé sous le poids du sac qu’elle porte. Il serait possible de l‘apercevoir lorsque l’orage se prépare, que le tonnerre gronde, que le brouillard recouvre le Fier et remplit les gorges, elle erre, fugace et éphémère. C’est la célèbre Dame Blanche du Fier.

Il se dit alors que là où elle pose le pied, la roche se fend, l’herbe sèche, les arbres meurent et que tout ce qui est effleuré par la traîne de sa robe porte la trace d’un roussissement, comme touché par les feux de l’enfer. N’avait-on pas dit d’elle qu’elle était une diablesse ?

Amateurs de sensations fortes, ils sont nombreux à l’avoir vue, mais personne n’a encore trouvé son trésor…

(Source : Le Dauphiné)

François MERLE, adjoint au maire de Seyssel, évoque la légende des dames blanches. Il raconte qu’à Val de Fier (St André), des mauvaises femmes attiraient les passants pour les précipiter au fond du gouffre. Mathilde « la maudite », elle, rançonnait les passants égarés et les laissait, nus, sur le bord du chemin… Images d’archive INA Institut National de l’Audiovisuel ⇓

La Bretagne hantée : les ruines mystérieuses de Rustéphan (vidéo)

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Le château de Rustéphan, près de Pont-Aven a été construit en 1480. La légende évoque le fantôme d’une jeune fille, morte le jour où son fiancé renonçant au mariage est devenu prêtre.

Si le château a été habité pendant un siècle environ, par la suite, le mystère demeure même s’il s’est transmis à plusieurs familles. Aujourd’hui, le site est interdit au public, jugé trop dangereux.

Un lieu – Une histoire. À Nizon, le manoir de Rustéphan n’est plus que ruines depuis plusieurs siècles. Elles abritent la triste légende de Jenovefa qui hante les lieux au clair de lune.

Au beau milieu du bois de Rustéphan, entre Nizon et Pont-Aven, se cachent les ruines d’un manoir de l’extrême fin du Moyen Âge. Elles se distinguent difficilement. Pourtant, elles sont juste là, au bord du chemin, recouvertes de lierre et plongées dans l’ombre de la forêt. Il ne reste plus grand chose de l’édifice. Une tour, côté sud, abrite un escalier tombant en ruines. À l’ouest, subsiste une tourelle à cul-de-lampe. Dans son prolongement, un mur est toujours debout, dominé par une cheminée.

Vers l’an 1100, un premier château féodal aurait été construit, à cet endroit, par Étienne, comte de Penthièvre. Il aurait donné son nom au domaine (Rustefan signifiant « tertre d’Étienne » en breton). Mais rien ne prouve l’existence de cet édifice. Une chose est sûre : Jean du Faou y a fait construire un manoir, à la place des ruines du présumé château féodal, entre 1470 et 1480.

Après de nombreux héritages et ventes, le domaine appartient, au XVIIIe siècle, à la famille Euzenou de Kersalaün, dernière propriétaire recensée. Les historiens sont sûrs que le manoir a été habité pendant au moins un siècle. Pour le reste, rien ne le prouve. A-t-il été abandonné dès le XVIIe siècle ?

La part de mystère entourant ce manoir fait de ses ruines le théâtre d’une légende. Dans son Barzaz Breiz (1839), Théodore Hersart de La Villemarqué retranscrit le chant breton Jenovefa Rustefan (Geneviève de Rustéphan, dont l’existence n’est pas attestée). Elle était amoureuse d’un berger, Iannik. Mais le père de la jeune femme, seigneur du domaine, s’opposait à cette romance.

Avec sa complicité, la mère du jeune homme l’envoya à Quimper se faire prêtre, malgré les supplications de sa bien-aimée. De désespoir et de chagrin, Jenovefa se jeta du haut de la tour du manoir. Leurs fantômes hantent désormais les lieux. Les habitants, dansant, par tradition, très tard au pied des ruines,

« aperçurent, un soir, la tête chauve d’un vieux prêtre, aux yeux étincelants, à la lucarne du donjon, raconte La Villemarqué. On ajoute à cela qu’on voyait jadis une jeune demoiselle, en robe de satin vert garnie de fleurs d’or, se promener au clair de lune sur les murailles, chantant quelquefois, et plus souvent pleurant. »

Au-delà de la légende, les ruines du manoir ont été victimes de pillages. Les pierres ont été utilisées pour construire des granges alentour. En 1887,

« tout ce qui avait jusqu’alors subsisté de la façade s’écroulait sous le pic et le levier des maçons… », rapporte Louis Le Guennec, journaliste et historien de l’époque.

Les ruines sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques depuis 1926 et appartiennent désormais à la commune de Pont-Aven. Le site étant dangereux, son accès est interdit. Aucune restauration n’est en vue, bien que des amoureux du lieu la réclament depuis des années.

En attendant, les pierres se fragilisent chaque jour un peu plus. Le manteau de verdure s’épaissit. Et peut-être qu’un jour, Jenovefa ne pourra plus se promener sur les pierres de Rustéphan.

(Source : Ouest France, France 3 Bretagne)

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La Bretagne hantée : le château de Trécesson (vidéo)

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Il n’y a pas que Merlin, Viviane et le roi Arthur à habiter la forêt de Brocéliande. Il y a la dame blanche du château de Trecesson.

Un cadre propice à l’inspiration

De nombreux auteurs ont souligné la beauté crépusculaire du château de Trécesson, et son apparence qui se prête aux rêveries romantiques. Parmi eux, le Marquis de Bellevüe.

Tout dans ce château prête au merveilleux : ses murailles de schiste rougeâtre, rongés de lichens et tapissés de lierre ; son isolement au milieu d’un pays sauvage, au bord de la mystérieuse forêt de Brocéliande, les hautes collines hérissées de rochers qui l’encadrent ; la masse de son porche et de ses tours se reflétant dans un étang aux eaux dormantes ; tout prédispose l’imagination à recueillir avec émotion les légendes que l’on raconte sur ce manoir, et qui ont inspiré à l’envi les prosateurs et poètes.

L’œil croit apercevoir partout des revenants et des fantômes ; et l’oreille est grande ouverte pour écouter les récits merveilleux, qu’au ronflement monotone d’un rouet, à la lueur mourante d’un feu d’ajoncs se consumant fumeux dans l’âtre immense, une vieille femme vous raconte à voix basse, d’une voix sans inflexion et sans timbre, comme une voix d’outre-tombe…

La légende de la nourrice

L’auteur anonyme de la légende de la Mariée de Trécesson évoque succinctement la légende de la nourrice de Trécesson. Ce château, il y a soixante ou quatre-vingts ans, était habité par M. de Trécesson, si connu par son attachement pour sa nourrice, une histoire grossièrement peinte sur les murs de la grande galerie.

Il faut cependant attendre une soixantaine d’années et la mort d’Armand René du Châtellier (1797-1885), apparenté aux propriétaires du château de Trécesson pour connaitre cette légende. C’est dans l’éloge de ce membre de la Société Polymathique du Morbihan et fondateur de l’Association bretonne par Gustave de Closmadeuc (1828-1918) qu’on en découvre la teneur.

On gagne Ploërmel avec peine et énormément de fatigue. Puis le père et le fils s’embarquent dans une carriole couverte d’une bâche en toile. Ils s’en vont au château de Trécesson, en Campénéac, où habite un oncle du Chatellier. Ils restent huit jours dans ce manoir délabré du XVIe siècle, écoutant, à chaque repas, les récits interminables d’une vieille cousine sur les histoires d’autrefois et les légendes du château de Trécesson.

Une d’elle avait trait à un jeune seigneur de Trécesson « qui, au moment de s’éloigner de sa famille, était conduit par la nourrice au-delà du pont-levis et qui, rendu à une certaine distance, quand la nourrice allait le laisser prendre son essor, se retournait subitement, et revenait, à son tour, conduire la nourrice vers le château, sans pouvoir se séparer d’elle, et sans que celle-ci, de son côté, renonçât à faire la conduite à son jeune seigneur, qui derechef reprenait le pas vers le château, la nourrice repartant encore du pont et du vieux donjon, sans pouvoir se décider à abandonner le jouvenceau aux hasards de l’inconnu. » Naïve légende dont l’écho bourdonnait encore dans le souvenir du vieillard, à l’âge de 88 ans, et qu’il nous a racontée !

La légende des abeilles

Le marquis de Bellevüe est le premier auteur à mentionner une légende concernant l’attrait des abeilles pour le parfum des anciennes châtelaines de Trécesson. Il en a donné une première version orale aux membres de la Revue de Bretagne et de Vendée le 10 septembre 1905.

Le soir M. le marquis de Bellevüe donne lecture de fraîches légendes. La première est intitulée : la légende de Trécesson. Auparavant l’auteur fait l’historique du château de Trécesson, superbe échantillon de l’architecture féodale du XIVe siècle, baigné par un étang. Là, on raconte que les abeilles étaient attirées par une odeur mystique qui, au bout d’un certain temps, les faisait tomber mortes sur le pavé de la salle.

Puis nous frissonnons au récit de la mort de cette jeune mariée enterrée vivante, et dont on voyait, avant la Révolution, le voile sur l’autel de la chapelle de Trécesson. M. de Bellevüe nous narre cette légende en une délicieuse poésie fort délicatement écrite et qui est très applaudie.

Vient ensuite la légende de l’Homme Rouge de Baraton, dont on aperçoit la silhouette la nuit à une fenêtre du château, recouverte d’un pourpoint rouge.

Il en a par la suite donné une courte version écrite dans son article sur l’histoire de Trécesson paru en 1913.

[…] si le matin ou le soir, on ouvre les fenêtres donnant sur les douves, des abeilles en nuée se précipitent dans les appartements, comme attirés invinciblement par une odeur mystérieuse, relent du parfum de toutes les châtelaines, fleurs d’antan dès longtemps fanées, qui s’épanouissaient jadis dans ces murs : parfum persistant mais morbide, car, au bout de quelques instants, les abeilles tombent mortes de l’avoir respiré.

La légende du Pied d’Anon

C’est aussi au Marquis de Bellevüe que l’on doit la plus ancienne mention de la légende du « Pied d’Anon », nom donné à un rocher des landes surplombant Trécesson.

C’est aussi l’aventure d’un seigneur de Trécesson, qui dut la fortune, l’honneur et peut-être la vie, au petit rocher du Pied d’Anon, le plus élevé des rochers de la lande de Lambel, au milieu des buttes qui domine à l’est, l’avenue de Trécesson.

Ce seigneur était un joueur enragé ; une nuit, dans les salons de Versailles, il avait perdu successivement tous ses châteaux, toutes ses fermes, tous ses bois ; il était totalement ruiné, et il quittait désespéré la funeste table où venait d’être dévorée sa fortune, quand il se souvint qu’il possédait encore là-bas en Bretagne, sur une lande aride dominant ses châteaux de Trécesson et Bernéan, un mauvais rocher valant à peine un écu six livres.

Il joua, gagna, gagna encore, et peu à peu rentra dans la possession de tous ses biens. Le fier manoir de Trécesson était sauvé par le pauvre rocher du Pied d’Anon : « on a souvent besoin d’un plus petit que soi ».

La légende de la chambre des revenants

Une cinquième et dernière légende est mentionnée par Charles Le Goffic en 1932. Elle met en scène des revenants jouant aux cartes dans une chambre du château.

[…] La chambre aux revenants. Cette chambre que j’ai visité sans malencontre – mais c’était en plein jour, – se trouve au premier étage, au bout d’un couloir donnant sur d’autres chambres, un peu isolées par conséquent. On la disait hantée : aussi n’y couchait-on guère.

Un invité, esprit fort, proposa ou accepta d’y passer la nuit. Il faut dire que le château, qui n’est point maigre d’apparence, ne contient pas autant de pièces qu’on pourrait croire, d’abord parce que chacune d’elle est spacieuse, ensuite parce qu’elles occupent, sauf la place du couloir au premier étage, toute la largeur du principal corps de logis.

Notre homme donc se couche. Mais impossible de sommeiller, tant la tempête hurlait dans les cheminées et secouait les vitres.

Vers minuit, s’ouvre une porte jusque là invisible, donnant sur une escalier dérobé, et voici s’avancer deux valets aux mains de lune, portant des flambeaux et une table à jeu. Suivent deux gentilshommes. Il s’assoient, ils entament une partie de carte. Un peu ému, mais non affolé, l’invité saisi son pistolet et vise les joueurs.

Il dut s’endormir ensuite. Comment fit-il pour avoir sommeil ? L’histoire ne le dit pas. Elle dit seulement qu’à son réveil, tout avait disparu… sauf la table et,sur cette table l’enjeu, composé d’une respectable pile de louis d’or.

Or, oyez cette suite édifiante : l’esprit fort reconnait de bon cœur que la chambre n’a pas volé son nom, et qu’on y revient, en effet ; mais il réclame comme son dû la pile de louis abandonnée par les joueurs fantômes.

Protestation énergique du châtelain, et finalement procès au Parlement de Bretagne. La tradition veut que les pièces (celles du procès, et non de la pile.) soient encore aux Archives de Rennes.

Pas aux Archives Départementales, où l’éminent archiviste de l’Ille-et-Vilaine, M. Bourde de la Rogerie, a fait inutilement des fouilles, mais peut-être à celle du Palais de justice. Je crois entendre un psychiatre, ayant en main la clef des songes, m’assurer qu’il est superflu d’aller remuer ces paperasses, et que rien n’est plus explicable qu’une telle vision.

(Source : Encyclopédie de Brocéliande)

La Bretagne hantée : au château de Combourg, le fantôme d’un chat rôde t’il encore ? (vidéo)

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Château de Combourg

Le petit chat est mort. On a retrouvé sa momie dans l’une des tours du château de Combourg, forteresse arrimée en Bretagne, à mi-route entre Rennes et Saint-Malo, sur un promontoire qui domine la commune et ses 5 800 habitants de sa masse ombrageuse.

Exposée dans une boîte en verre, la pauvre bête se résume à un cadavre de quelques grammes recroquevillé sur un matelas de gaze. Son pelage délavé par la lumière repose comme une guenille sur sa carcasse tout en os. Les pattes de devant ressemblent à des ailes de poulet qu’un crève-la-faim aurait rognées. Tout dans la physionomie de ce piteux animal raconte une fin atroce dans des miaulements rauques et désespérés.

Au XIVe siècle, il s’agissait d’une pratique courante : on emmurait vivants des félins noirs afin de conjurer le mauvais sort. Combien de temps durait l’agonie ? Nul ne le sait. Mais depuis, l’une des quatre tours circulaires du château fort de Combourg édifié entre le XIe et le XVe siècle porte le nom de tour du Chat.

Et c’est au dernier étage de ce donjon que l’écrivain François-René de Chateaubriand a passé une partie des nuits de son enfance et de son adolescence, à la fin du XVIIIe siècle. La dépouille du petit félin est présentée à côté de son lit. Manière d’évoquer quelques belles terreurs nocturnes !

Car il semble bien que le fantôme du matou se soit copieusement vengé sur le jeune garçon. La légende soutient en effet que l’esprit du chat se promène souvent dans la tourelle en compagnie d’un spectre pour le moins évanescent puisqu’il se résume à… une jambe de bois.

La nuit, on entendrait même encore parfois ce drôle d’attelage claudiquer et miauler dans les escaliers. Chateaubriand l’évoque dans ses Mémoires d’outre-tombe, alors même que l’animal mort ne fut découvert dans les murs du château qu’à la fin du XIXe siècle à la faveur de travaux de modernisation et que l’écrivain ignorait donc son existence :

«Avant de me retirer, ma mère et ma sœur me faisaient regarder sous les lits, dans les cheminées, derrière les portes, visiter les escaliers, les passages et les corridors voisins. […] Les gens étaient persuadés qu’un certain comte de Combourg à jambe de bois, mort depuis trois siècles, apparaissait à certaines époques et qu’on l’avait rencontré dans le grand escalier de la tourelle.» Et il ajoute cette précision : «Sa jambe de bois se promenait aussi quelquefois avec un chat noir.»

Le comte de Combourg ? Un descendant des seigneurs de Coëtquen, vieille lignée armoricaine qui s’illustra lors des croisades et dont le fief s’étendait autour de Dol-de-Bretagne, à douze kilomètres d’ici. Ils furent les propriétaires de cette infernale résidence durant des siècles. Mais l’homme à la jambe de bois ne serait entré en scène que sous Louis XIV, puisque les historiens supposent aujourd’hui que cette fable fait référence au marquis Malo Auguste de Coëtquen, qui eut une jambe arrachée lors de la bataille de Malplaquet, en 1709.

Ces peurs enfantines hantèrent l’œuvre de Chateaubriand. Curieusement, elles forgèrent aussi sa passion pour les chats. Au point qu’en 1829 le pape Léon XII lui légua Micetto, délicat félidé gris roux élevé sous les ors du palais pontifical que l’écrivain, alors ambassadeur à Rome, fréquentait régulièrement. L’ambiance lugubre de Combourg, son confort sommaire, son isolement, façonnèrent aussi la sensibilité à fleur de peau de celui qui sera l’un des précurseurs du romantisme en France.

A quoi s’ajoutait la crainte permanente d’un père despotique, le très taciturne René Auguste, cadet de famille désargenté qui se refit une santé financière en devenant corsaire puis armateur. Cet aventurier des mers tira notamment profit de la traite négrière entre l’Afrique et les Antilles. Avec ses gains, il acheta Combourg en 1761 et y installa sa famille. Une vraie punition.

Deux siècles après, rien n’a changé. Malgré les aménagements, l’électricité et l’eau courante, le fortin couleur de lichen a gardé son caractère médiéval.

«Ici, on n’a jamais l’impression d’être seul ; les hauts volumes font que les pièces sont très sonores : à toute heure du jour et de la nuit, cela résonne», confesse l’actuelle propriétaire, la comtesse Sonia de La Tour du Pin, dont le mari, aujourd’hui décédé, descendait de la famille Chateaubriand.

Long cou aristocratique soutenu par un col roulé crème, veste de chasse en tweed, épais gants de laine pour se prémunir du froid mordant des couloirs, la dame arpente sa demeure

«sans trembler, ni penser à tout ce qui se passe derrière les murs», jure-t-elle.

Mais au fil de la visite, de pièce en pièce, elle ne peut jamais s’empêcher de déclamer à haute voix, comme des prières qui la rassurent, chaque description glaçante des lieux que rédigea l’écrivain. A ses classiques, la châtelaine ajoute aussi quelques racontars contemporains…

«Certains de mes amis ou des amis de mon fils ont passé ici des nuits épouvantables, reconnaît-elle. L’un d’eux, par exemple, sentit un jour quelqu’un secouer son lit. Mais lorsqu’il alluma la lumière, il ne vit personne.»

Il y eut aussi cette affreuse nuit du 15 août, il y a une dizaine d’années, où une jeune femme qui séjournait ici aperçut dans le reflet d’une vitre la figure d’un homme aux cheveux blancs. Elle crut à un cambrioleur, hurla, et le reflet disparut. S’agissait-il d’un fantôme ?

«Le portrait précis qu’elle dressa de l’intrus fait étrangement penser au père de Chateaubriand, qui avait l’habitude de déambuler seul dans le château vêtu d’une grande cape sombre», explique la comtesse.

Cet étrange logis occuperait un emplacement très particulier qui expliquerait tout, pour Christophe Déceneux. Mordu d’histoire, voisin et ami de la famille, ce natif de Combourg est aujourd’hui persuadé que la forteresse primitive a un lien avec la légende arthurienne :

«Le Lac tranquille jouxtant le château est celui où la fée Viviane éduqua le jeune chevalier Lancelot, alors que le premier donjon, du début du XIe siècle, marque le seuil de la mythique forêt de Brocéliande», soutient-il après dix ans de recherche.

La preuve ? Sur le plafond, dans l’entrée, Christophe Déceneux pointe du doigt l’antique blason des Coëtquen :

«Des bandes latérales argent et rouge… Les mêmes armes que celles de Lancelot !»

L’antre des Chateaubriand fut-il d’abord le siège oublié des romans de la Table ronde ? Il y a de quoi enflammer les imaginations.

Après tout, le roi Arthur lui-même eut un jour à subir une grave blessure à la jambe. Et dut aussi combattre un félin chimérique d’une férocité monstrueuse, que plusieurs manuscrits médiévaux répertorient sous le nom de Chapalu.

(Source : GEO)


La Bretagne hantée : Rivages obscurs de la baie des Trépassés (vidéo)

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La baie des Trépassés

Réputé hanté, c’est un endroit que l’on croit maléfique, situé tout à coté du cap Sizun.

On y raconte que là-bas, les jours de tempête, l’Ankou Marin vient chercher sa moisson d’âmes, sur le quai d’embarquement pour la mort. Dominique Besançon, spécialiste d’Anatole le Braz, en livre quelques secrets. Anatole Le Braz disait

« Rien ne saurait rendre l’impression d’infinie solitude, de veuvage, de néant, que donne, l’hiver, cette « baie des Âmes ». »

La Bretagne hantée : Le phare maudit de Tévennec (vidéo)

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Le phare maudit de Tévennec

Le phare de Tévennec, construit entre 1869 et 1874, représente l’un des phares les plus mystérieux d’Iroise.

Son feu a été conçu pour baliser le nord du raz de Sein. Situé en pleine mer, il incarne les aberrations administratives de toute une époque.

Un seul gardien y était assigné, sans relève, impliquant des conditions de travail très difficiles. La plupart de ceux qui sont passés par Tévennec ont connu un sort tragique. Henri Guézennec, le premier devient fou.

Harcelantes, des voix lui ordonnent en breton : « kers cuit, kers cuit… ama ma ma flag », ce qui signifie : « Va-t-en, va-t-en,ici, c’est ma place ». Alain Menou, le second résiste pendant 7 ans (de 1878 à 1885) puis devient fou à son tour.

En 2016, cela n’a pas empêché Marc Pointud d’y passer deux mois tout seul, pour la protection de ce patrimoine maritime.

La Bretagne hantée : Ys, la ville engloutie (vidéo)

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Le Roi Gradlon de la cité d’Ys

La princesse Dahut voue un culte aux rites celtiques… et se permet quelques coupables fantaisies avec ses multiples amants. L’évêque de Quimper n’apprécie guère. Il saura punir la souveraine et son peuple.

En ce temps là, Gradlon le Grand, roi de Cornouaille, fit construire pour sa fille Dahut la merveilleuse cité d’Ys. Elevée plus bas que la mer, Ys en était protégée par une puissante digue. Une écluse fermait le port et seul Gradlon pouvait décider de son ouverture ou fermeture, permettant ainsi aux habitants d’aller pêcher.

La terrible et jeune Dahut, profondément attachée au culte des anciens dieux celtiques, accusait Corentin, évêque de Quimper, d’avoir rendu la ville triste et ennuyeuse. Elle rêvait d’une cité où seules règneraient richesse, liberté et joie de vivre.

Aussi, Dahut donna-t-elle à la ville un dragon qui s’empara de tous les navires marchands. Ainsi, la ville d’Ys devint la plus riche et la plus puissante de toutes les cités de Bretagne. Dahut y régnait en maîtresse absolue, gardienne de l’ancienne religion des Celtes. Chaque soir, elle faisait venir un nouvel amant au palais, l’obligeant à porter un masque de soie. Mais le masque était enchanté et, à l’aube, il se transformait en griffes de métal, tuant ainsi ses amants dont le corps était jeté du haut d’une falaise dans l’océan.Coup de foudre

Un beau matin, un prince, tout de rouge vêtu, arriva dans la cité. Dahut tomba aussitôt amoureuse de l’étranger. Or (il fallait s’en douter) c’était le diable que Dieu envoyait pour châtier la ville pécheresse. Par amour pour lui, elle lui donna la clé de l’écluse qu’elle déroba à son père pendant son sommeil. Le prince ouvrit l’écluse et l’océan en furie envahit la ville en déferlant dans les rues et étouffant ainsi les cris d’horreur des habitants

Seul, le roi Gradlon réussit à s’échapper de cet enfer avec l’aide de saint Gwenolé. Sur son cheval marin, il se mit à chevaucher péniblement dans les vagues, alourdi par un poids qui n’était autre que sa fille. Sommé par saint Gwenolé, il abandonna sa fille et parvint à regagner le rivage.

Aujourd’hui encore, il arrive que, par temps calme, les pêcheurs de Douarnenez entendent souvent sonner les cloches sous la mer et disent qu’un jour Ys renaîtra. Plus belle que jamais.

(Source : Bretagne)

La Bretagne hantée : La Forêt de Brocéliande (vidéo)

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Aux abords de la ville de Paimpont, aux confins de l’Ille et Vilaine, la forêt de Brocéliande se dresse, mystérieuse, renfermant mythes et légendes…

D’où provient le nom de Brocéliande ?

Parmi tous les lieux légendaires que compte le folklore celte, la forêt de Brocéliande a toujours su conserver son aura mystérieuse qui entoure également son nom. Sa première apparition dans la littérature intervient au XIIème siècle dans le Roman de Rou de l’anglo-normand Wace. À l’époque, il rapporte les propos de chevaliers bretons citant la forêt de Bréchéliant où Brec’h signifierait “la colline” suivi du prénom Sulien. Plusieurs années après Wace, lorsque le poète Chrétien de Troyes écrivit les fameuses aventures arthuriennes, fondant au passage le roman de chevalerie, il aurait francisé le nom en “Brécilien” qui devint, au fil des siècles “Brocéliande”.

Les légendes arthuriennes

A une période que les mythologues situent au Vème siècle, le royaume de Bretagne est déchiré entre les nombreux prétendants au trône. Face à ce chaos, le magicien Merlin intervient pour remettre de l’ordre. La magie opère la veille de Noël. Au lever du jour, la population découvre une épée plantée dans un rocher proche de la forêt Brocéliande. Sur la lame est écrit que le prochain roi de Bretagne sera celui qui parviendra à retirer cette épée de son socle. Les barons puis les chevaliers essayèrent chacun leur tour mais en vain. Seul le jeune Arthur parvint à élever l’épée et devint alors le valeureux gardien d’Excalibur. Cette épée magique a la particularité d’être incassable, de trancher l’impossible tout en protégeant des blessures. Quand Arthur vint à mourir, l’épée fut donnée à la Dame du lac.

Merlin l’enchanteur

Merlin a joué un rôle prépondérant dans la vie du roi, et ce avant même que ce dernier ne vienne au monde. Le magicien a été de précieux conseils auprès du père d’Arthur, Uther Pendragon, dans le but de conquérir le coeur d’Ygraine de Cornouailles. Tout au long de son parcours, Arthur est guidé par Merlin l’enchanteur.

Les pouvoirs magiques du magicien en surprennent plus d’un : contrôle des éléments naturels, capacités à parler aux animaux, visions du passé et du futur… Autant de raisons l’ont poussé à disparaître dans la forêt, à l’abri des représailles.

Lancelot du lac

Enlevé dès son plus jeune âge par la Dame du lac, Lancelot grandit dans le domaine enchanté du lac de la forêt de Brocéliande. Plus tard, il se présente à la cour et devient le dernier chevalier de la Table Ronde. Il combat les plus virulents et réalise de véritables exploits face aux créatures les plus féroces. De par ses qualités de vainqueur, il lui est difficile de lier des amitiés. Cependant, une relation fusionnelle naît entre Lancelot et Guenièvre le poussant à manquer ses obligations à la Table Ronde du roi Arthur et lui interdisant de se consacrer à la quête du Graal.

Les créatures féeriques

La forêt grouille de fées, korrigans et autres lutins que seuls verront ceux qui prendront le temps de se laisser guider par la magie de ces bois. Ces êtres merveilleux reflètent parfaitement la période où christianisme et paganisme cohabitaient encore, jusqu’à l’ascendant définitif du clergé sur tout autre forme de culte au cours de l’Histoire de l’Occident. Si les korrigans se distinguent par leur facétie et leur appartenance au petit peuple, les fées, elles, s’apparentent bien plus aux nymphes grecques, maîtrisant les forces de la Nature et interférant dans les affaires des humains. Les deux fées les plus connues du folklore arthurien et, par extension, breton, sont Morgane et Viviane. Chanceux comme vous êtes ! Elles ont élu la forêt de Brocéliande pour domicile !

La fée Morgane

Si vous apercevez l’Arbre d’Or, au sortir de Tréhorenteuc, c’est que vous êtes arrivé sur les terres de la fée Morgane : le Val sans retour. Élève de Merlin, guérisseuse ou bien magicienne, il existe autant de fées Morgane que d’écrivains ayant dressé le personnage… c’est à dire beaucoup ! Charitable dans ses premières versions, sorcière antagoniste à Arthur et Guenièvre dans les dernières, Morgane est souvent opposée à Viviane, la fée bienfaisante. Prenez garde !

La fée Viviane

La Dame du Lac, comme on la nomme, est la fée protectrice des chevaliers de la Table Ronde. Comme Morgane, elle apprit aux côtés de Merlin les arts des arcanes et des enchantements. A la différence de cette première, Viviane subjugua l’enchanteur au point de se voir offrir un magnifique palais, invisible aux yeux des mortels qui ne verront qu’un lac qui leur semblera ordinaire. A Brocéliande, la fée demeure à ce que l’on appelle l’Hôtié de Viviane. L’hôtié (maison en gallo) est une construction mégalithique située sur les hauteurs à l’est du Val sans retour. Erigé au néolithique, ce monument remplissait une fonction funéraire, d’où provient son autre nom : le Tombeau des Druides.

Le tombeau de Merlin

Le tombeau de Merlin est un incontournable à voir lors d’une balade à Brocéliande. Les huit supports, encore visibles au XIXe siècle, furent détruits par le propriétaire du terrain. Seules restèrent en places les deux pierres que l’on voit aujourd’hui.

La légende raconte que la fée Viviane, éperdument amoureuse de Merlin, a enfermé son maître dans un tombeau afin de le garder près d’elle.

La fontaine de jouvence

A quelques mètres du tombeau de Merlin se trouve la fontaine de Jouvence, source dont l’eau possède de mystérieuses propriétés de guérison et… de rajeunissement ! Il est probable que cet endroit fut un lieu druidique où venaient se faire “baptiser” (le terme est volontairement anachronique) les nouveaux nés de l’année. Selon Félix Bellamy, auteur de “La Forêt de Brocéliande”, au solstice d’été, tous les nourrissons des alentours venus au monde au cours de l’année passée étaient ainsi recensés et inscrit dans le marith ou registre. Ceux nés après le 21 juin devaient attendre le prochain solstice et leur bain de minuit. Ils rajeunissaient donc en naissant une nouvelle fois.

Le chêne des Hindrés

Non loin de du tombeau de Merlin et de la fontaine de Jouvence, vous tomberez inévitablement sur le chêne des Hindrés, de plusieurs centaines d’années votre aîné. Il est probablement le dernier d’une très ancienne futaie, si bien que l’Office National des Forêts a décidé – dans les années 2010 – de revaloriser l’arbre en aménageant un enclos ainsi qu’en l’agrémentant d’un chemin forestier. Son aspect vénérable et son imposante ramure nous plongent dans un décor envoûtant qui rendrait envieux plus d’un druide !

L’abbaye de Paimpont

Si vous vous aventurez en Brocéliande, vous ne pourrez pas passer à côté de l’abbaye Notre-Dame de Paimpont. Ce magnifique édifice du 13e siècle est situé en bordure de l’étang de Paimpont et au coeur de la forêt. Cette bâtisse accueille actuellement la mairie de Paimpont et le presbytère. Le parcours-spectacle de la Porte des secrets a été aménagé dans l’abbaye pour s’immerger dans le monde féerique de la forêt de Brocéliande.

La fontaine de Barenton

Autrefois appelée Belenton, la fontaine tiendrait son nom du dieu solaire celte Bélénos dont cette première devait être un sanctuaire. Cette divinité rayonnante et brûlante possède les mêmes propriétés que sa fontaine. Il paraîtrait que celle-ci se mettrait à bouillonner en occasionnant de violentes tempêtes comme si l’enfer était devenu terrestre. D’aucuns diraient qu’il ne s’agit que de bulles d’azote exacerbées par le temps orageux, mais ne nous y trompons pas : la version légendaire est bien plus palpitante !

La fontaine fut un lieu de rencontre privilégié entre Merlin et son amante et élève Viviane mais également le théâtre de l’affrontement mythique d’Yvain, le chevalier au lion, et du Chevalier Noir. Dans la culture populaire, les jeunes femmes y jetaient une épingle en métal en espérant l’apparition de bulles et ainsi savoir si elles seraient mariées dans l’année.

(Source : Bretagne)

Ce phénomène naturel invisible peut vous faire voir des fantômes ! (vidéo)

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Pourquoi certains lieux sont-ils plus hantés que d’autres ? Est-ce simplement à cause de leur histoire, ou se cache-t-il une origine plus profonde derrière les phénomènes qu’ils abritent ?

Par-delà l’explication psychologique, les chercheurs affirment qu’un autre facteur entre en jeu, capable d’affecter les plus sceptiques d’entre nous.

Dans l’étude scientifique des phénomènes paranormaux, un nom en particulier a marqué les mémoires : celui de Vic Tandy. Emporté à l’âge de 50 ans, cet ingénieur a révolutionné notre compréhension des étranges événements dont certains affirment être les témoins lors de leurs excursions en territoires hantés. La clé de ce mystère résiderait non pas dans les pierres des bâtiments abandonnés, mais dans un élément invisible qui nous entoure en permanence : le son.

Le laboratoire hanté

Dans les années 1980, Tandy se rend comme tous les jours à son travail, dans un laboratoire d’une entreprise médicale. Ce jour-là, il est arrivé plus tôt que d’habitude et croise en chemin la femme de ménage dont le teint blême et l’expression lui indiquent qu’elle a visiblement été perturbée par quelque chose. Alors qu’il se met à l’ouvrage dans la pièce, il remarque qu’une étrange sensation s’empare de lui.

« Je transpirais mais j’avais froid, » raconte-t-il, « et je me sentais déprimé – mais il y avait aussi autre chose. C’était comme s’il y avait quelque chose dans la pièce avec moi. »

L’ingénieur voit soudain un spectre gris émerger en silence dans son champ de vision périphérique. Pris d’angoisse, il tourne la tête, mais l’étrange apparition a déjà disparu.

« Il ne serait pas être déraisonnable de suggérer que j’étais terrifié », commentera-t-il.

Le lendemain, Tandy revint au laboratoire, encore troublé par les événements de la veille. Adepte d’escrime, il avait apporté son matériel de sport pour une compétition, dont son fleuret, qui avait besoin de quelques ajustements finaux. En enserrant la lame de l’arme dans un étau, il fit alors un nouveau constat étonnant : le métal vibrait, comme possédé par une force invisible. Ce n’est que grâce à cet incident que le chercheur put alors comprendre l’origine de son hallucination. Il déduisit que le laboratoire était probablement rempli d’infrasons, et eut l’intuition d’y relier son expérience paranormale.
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Sur la nature des infrasons

Les infrasons sont des vibrations sonores trop basses pour être perceptibles par l’oreille humaine (généralement en dessous de 20 Hz). Mais ce n’est pas parce qu’ils sont inaudibles qu’ils se situent par-delà notre perception. Joués suffisamment forts, ils sont capables de faire vibrer notre corps entier, ainsi que pourront en témoigner les adeptes de concerts de sub-bass.

Or, ainsi que le découvrira Tandy, les effets des infrasons sur notre organisme mais aussi sur notre psyché peuvent être bien plus profonds que l’on ne le pensait. Des études menées dans des lieux présumés hantés confirmèrent au chercheur la présence de ces sons capables de perturber la perception.

Une force puissante et invisible

S’il a grandement contribué à son étude, Tandy n’était néanmoins pas le premier à se pencher sur cette question. Depuis des décennies, les chercheurs observent l’apparition d’étranges symptômes chez les sujets lorsque ceux-ci sont exposés à des infrasons (5 Hz à 19 Hz) inaudibles (bien qu’ils soient souvent émis à plus de 100 dB). Modification du rythme cardiaque, nausées (parfois soudaines et violentes), vertiges, désorientation, sentiment de malaise ou de tristesse, épuisement, hyperventilation (pouvant déboucher sur une crise de panique), etc. .

Mais ces vibrations sont également capables de provoquer une autre manifestation : des hallucinations. Sous l’impulsion des infrasons, le globe oculaire se mettrait en effet à vibrer, causant une distorsion de la vision et générant l’apparition de formes étranges que notre cerveau, adepte de paréidolie, interpréterait comme des présences humaines.

Ce phénomène est si puissant qu’il est employé par l’armée dans la conception d’armes soniques. Pour ce qui est des maisons hantées, il semblerait que les vibrations de bâtisses anciennes ou en décrépitude suffisent à susciter les visions les plus glaçantes.

Au final, il vous reste à décider ce qui est le plus effrayant : la possibilité que les fantômes existent, ou le fait qu’une force invisible puisse prendre le contrôle sur votre corps et votre esprit.

(Source : Futura Santé)

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